Lois de censure russes strictes
En Russie, la censure d'Internet a augmenté au cours de ces dernières années, et le pays est jugé « non libre » par l'organisme
Freedom on the Net depuis plusieurs années. Souvent évoqué sous le nom de « Web rouge », le système russe de filtrage de l'Internet n'est pas sans rappeler
la Grande Muraille électronique chinoise.. Les lois Yarovaya incluent des mesures de rétention d'informations pour une période pouvant aller jusqu'à 3 ans, mais prévoient également que des compagnies mandatées disposent de « clés » permettant de déchiffrer les communications encodées susceptibles d'être remises aux autorités à la demande de ces dernières. Une nouvelle législation est peut-être même sur le point d'accorder au gouvernement un pouvoir absolu sur l'Internet, en lui permettant d'accéder aux noms de domaines, aux lignes et aux points d'échange, ce qui donnerait lieu à un contrôle d'Internet sans précédent au sein du pays. La Russie censure Internet de manière classique, c'est-à-dire qu'elle bloque les sites des réseaux sociaux populaires dont LinkedIn mais aussi les sites ou les pages qui sont susceptibles de diffuser des opinions qu'elle ne partage pas (dissidence politique, extrémisme, contenu illégal). Certains utilisateurs de réseaux sociaux et activistes politiques ont été la cible de cyber-attaques, ont été incarcérés ou ont été pénalisés d'une manière ou d'une autre en raison de leur activité en ligne.